Séance d’initiation à Boulogne sur Gesse auprès des grands de maternelle et de CE2

 

Extrait d’un article de l’Education Nationale :

Le jeu d’échecs, un outil supplémentaire au service des apprentissages
Le jeu permet d’installer un environnement favorable à l’apprentissage, il contribue au développement d’attitudes et d’aptitudes intellectuelles propices à l’acquisition des compétences du socle commun.
L’acquisition des compétences « mathématiques et culture scientifique » ainsi que « autonomie et initiative » s’en trouvent facilitées.
À l’école élémentaire
La pratique du jeu d’échecs, ou plus généralement des jeux à règles, développe la maîtrise de soi dans la situation d’opposition à l’autre joueur, la mise en œuvre de stratégies et de prises de décision, le respect des règles et le respect de l’adversaire, les compétences civiques, ainsi que les compétences d’initiative et d’autonomie des premiers paliers du socle commun.
La nature même du jeu d’échecs mobilise et entraîne les capacités de mémorisation et d’anticipation de l’élève, ainsi que de repérage spatial sur l’échiquier et ses représentations graphiques.
Le jeu d’échecs favorise l’utilisation d’un vocabulaire géométrique précis ainsi que d’une syntaxe logique. L’élève apprend à utiliser différents types de codage permettant de noter un coup ou un moment déterminant dans une partie.
La démarche du jeu par essais et erreurs, par la recherche de causalité, d’équivalence, de temporalité, vient en appui des enseignements mathématiques et scientifiques principalement en matière de résolution de problèmes.
L’introduction du jeu d’échecs peut s’envisager dès la grande section maternelle.
Le second degré (collège et lycée)
La pratique des échecs participe au développement de capacités intellectuelles telles que le raisonnement logique, l’analyse de problèmes et la mise en œuvre de stratégies de résolution.
Bénéfique au travail de mémorisation et de concentration, elle développe également le sens de la planification et la créativité des élèves.
Dans le cadre plus spécifique de l’enseignement des mathématiques, le jeu d’échecs est à la fois support de situations géométriques variées et générateur de grands nombres. À titre d’exemple, l’introduction des notions de repérage en classe de sixième, de puissance en classe de quatrième ou encore de translation en classe de seconde peut s’appuyer de manière pertinente sur des situations proposées.
Les dispositifs en faveur de l’égalité des chances
Le jeu d’échecs pourra être introduit dans le cadre du projet éducatif des établissements inscrits dans le programme Éclair (écoles, collèges et lycées pour l’ambition, l’innovation et la réussite), des « internats d’excellence », des établissements de réinsertion scolaire (ERS) et des dispositifs relais, notamment dans le cadre des activités sportives.